Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Pensées à partager...
21 mars 2010

vroum...vroum...

Depuis que je vis seul...depuis que je n'ai à m'occuper que de moi...je ressens le besoin d'épanouissement comme une urgence...
J'ai un boulot qui me convient...et un projet qui tient la route...
Je me suis promis de démarrer mon entreprise dans l'année, de continuer d'écrire, d'avoir une moto, de devenir assez courageux pour séduire à nouveau...et enfin, être assez humble pour montrer ce que je suis et pas seulement ce que je voudrais être...
J'ai la moto...sur laquelle j'ai passé l'après midi comme un chien ayant sa tête à la fenêtre d'une voiture ^_^
Je pense être en mesure de commencer mon activité parallèle courant avril...le temps de m'équiper...
La chaleur et le printemps arrivant, je sens mon corps apte à ressentir du désir...c'est un bon début ^_^
Et enfin...le poème de William Ernest Henley se terminant par << je suis le maître de mon destin : je suis le capitaine de mon âme >> inspire ma muse et je vous propose à mon tour un petit texte...

J'ai rencontré tôt ce matin...
Un homme qui se disait guerrier...
Toute sa vie, glaive à la main...
Toute sa vie, un bouclier...

D'une assurance légendaire...
Et d'une volonté farouche...
Bien entraîné, il était fier...
Que jamais personne ne le touche...

Après m'avoir conté sa vie...
Ses victoires et ses nobles causes...
Ce solitaire est reparti...
Me laissant seul avec ma prose...

Triomphant héros invincible...
L'imaginaire mit en valeur...
Le fait qu'il était une cible...
Un champion quand viendra son heure...

Mais c'est en fin d'après-midi...
Que mon âme perçut la lumière
En voyant un homme étourdi...
S'écrouler nu dans la poussière...

Le corps gravé de cicatrices...
Des plaies à vif, les lèvres sèches...
Il pouvait avoir tous les vices...
Il méritait un peu d'eau fraîche...
   

A son réveil je pouvais lire...
La gratitude dans son regard...
Sa farouche volonté de vivre...
Ainsi qu'un passé dans le noir...

Il ne me conta pas sa vie...
Mais me parla des êtres chers...
De ses amours, de ses amis...
Des joies passées au goût amer...

Heureux le temps d'un souvenir...
Abattu la seconde qui suit...
Je sentis le temps d'un sourire...
Qu'il avait vraiment tout compris...

Car bien heureux, qui comme Achille...
Ressent la flèche d'être imparfait...
Puisque la vie semble futile...
Lorsqu'on meurt seul sans moindre plaie...


à bientôt...

Publicité
Publicité
Commentaires
Pensées à partager...
Publicité
Publicité