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Pensées à partager...

13 juillet 2010

Levons un voile

La fierté est un luxe que peu s'offre...lui préférant l'orgueil !
Mais comme le langage est source de malentendus, je vais essayer d'être le plus clair possible.

La fierté, c'est ce qui nous rend prêt à tout pour agir selon nos valeurs. Cela nous rend un peu prévisible mais ça nous permet de garder toujours la tête haute, la langue claire, les yeux libres et le coeur pur. Un roi se doit d'être fier, c'est de là qu'il tire sa plus grande noblesse !

L'orgueil, c'est ce qui nous rend prêt à tout pour que personne ne modifie l'image l'on veut donner de soi. Nos valeurs perdent alors...leur valeur ! Seul notre ego importe ! Cela nous rend prévisible aussi, mais seul notre tête est haute. La langue se fourche et embrouille l'esprit. Les yeux fuient ou agressent. Le cœur passe de la peur à la colère en déployant tout l'arsenal de protections dont il dispose. Un connard sait être orgueilleux à souhait, c'est ce qui le rend si méprisable !

Si je parle de fierté aujourd'hui, c'est que je viens seulement de comprendre ce que je signifiais par "humble dans la dignité" !

Bien souvent j'affronte les difficultés de la vie la tête baissée...
Cela après avoir pris conscience que ce que j'avais en moi et que j'appelais "fierté" n'était en fait que de l'orgueil !
Ce même orgueil qui brisa ma vie et mon cœur, il y a quelques années !
Mais j'ai eu tellement peur d'être à nouveau un gros con orgueilleux que j'ai enterré mon ego au plus profond de mon être, et j'ai choisi la facilité d'apprendre à encaisser les coups plutôt que de me battre pour mes valeurs !

"Humble dans la dignité" signifie alors que l'humilité était devenue pour moi plus qu'un antonyme de l'orgueil. Par cette phrase je commençais à être fier. J'essuyais la poussière qui ternissait mon regard et qui contrastait avec mon sourire !

Aussi, et il faut le dire, grâce à la musique des Cowboys Fringants, je change aujourd'hui "Humble dans la dignité" par "Fier de suivre son chemin".

bisous à ceux qui aiment !

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29 mai 2010

quelque peu excessif...

Je viens à peine de me mettre au lit avec mon manuel de construction écologique lorsqu'une détonation sèche et puissante me sort du lit... Je prend tout juste la peine d'enfiler un bermuda et sors de mon apart pour voir ce qui se passe... Mes voisins font de même... Je n'ai pas mes lunettes mais je vois quand même de la fumée blanche juste avant d'arrivé au rez de chaussée.... L'odeur me semble familière, pour moi quelque chose vient d'exploser... J'appelle la proprio pour la prévenir mais surtout pour qu'elle vienne ouvrir le local d'entretien qui me semble être la zone d'où venait la fumée qui s'est peu à peu dissipée... Elle me demande d'appeler les pompiers... Ce que je fais en essayant de minimiser la situation puisque pour moi il n'y a pas de départ de feu (la fumée ayant disparue après que nous ayons ouvert la porte du rez de chaussée)... Les pompiers arrivent rapidement sur les lieux (c'est tout juste si je vois la caserne de mon balcon)... à 3 véhicules... la grande échelle... les flics... un gars de l'électricité (et un du gaz qui arrivera lorsque tout ce beau monde sera déjà reparti ^_^)... Au bout de 10 minutes, un des pompiers trouve les restes d'un pétard dans la cage d'escalier (du plastiques rouge, une mèche noircie et les restes d'un papier écrit en turc)... Certainement un pétard fumigène... Des flics en civil nous posent quelques questions et s'en vont...
Donc, nous avons à faire à un loulou (ou plus) qui a possiblement le double des clés, et surtout, qui risque de recommencé puisque sa bêtise à eu des proportions démesurées...

11 avril 2010

Merci les amis...

Grâce à quelques amis, j'ai fait un saut en chute libre d'à peu près 2500m suivi fort heureusement d'une descente en parachute de 1300 m...mais il manque quelques centaines de mètres puisque les altimètres étaient au dessus de 4000m lorsque j'étais dans l'avion... Expérience inoubliable mais difficile à faire partager... Mais j'ai pensé à vous, j'ai acheté la vidéo du saut (horriblement cher, c'est vraiment abusé la marge qu'il se font la dessus !!! )

Je raconte quand même mon après midi...

J'arrive à La Réole à 14h et ce con de GPS qui ne sait pas où se trouve l'aérodrome m'indique "vous êtes arrivé à destination !"
Aucun panneau pour m'aider, je m'arrête donc. Une jeune femme la trentaine à peine, blonde assez maigre mais visiblement dynamique s'apprête à monter dans son cabriolet. Je l'accoste et lui demande mon chemin. Elle m'amuse en disant "saut à l'élastique" au lieu de "saut en parachute" et je ne peux m'empêcher de me moquer gentiment ^_^ Elle m'indique le chemin et, je m'en rend compte plus tard lorsqu'elle klaxonne et fait demi-tour, me suit pour s'assurer que je ne me plante pas (c'est gentil tout plein). J'arrive presque pas en retard et surtout sans me presser à l'accueil de l'école de parachutisme. On me demande de signer des papiers, se fout pas mal de l'absence de certificat médical, et me propose d'acheter la vidéo du saut. On est 4 au briefing...3 femmes et moi ! (c'est dire si les hommes sont courageux ^_^) Dans le lot, une maman de deux adorables bambins me fait dilater les pupilles et je fais le vœu-promesse que ma future soit aussi belle et plein d'amour, de vie...enfin bref qu'elle est ce truc plaisant qu'on appelle le bonheur dans les yeux jusqu'à la fin de ses jours... Je saute en premier... Mon moniteur-tandem est un ancien parachutiste de la base militaire de Pau... Les autres personnes dans l'avion sont des membres de l'école qui ont passé la formation pour sauter seul... Il n'y a qu'une femme dans le lot (c'est dire si les femmes sont riches ^_^) L'avion monte, monte, monte, jusqu'à 4000m...se stabilise et on ouvre la porte... On se souhaite un bon saut par un "check"... Les inconscients sautent les uns après les autres (là, je me disais, ils sont tarés ces gens !!!) et ensuite, je me place assis sur le bord de l'avion... Je me cambre comme une banane (comme expliquer au briefing) et, hop, je suis dans le vide à regarder le caméraman accroché à celui qui à le parachute, Stéf... J'ai pas le temps de réfléchir puisque stéf à sauter... les premiers instants du saut font naitre un état de surprise et monter l'adrénaline... le reste de la chute libre c'est du vent, de la vitesse et ce plaisir de vivre un moment unique... J'en avais oublier qu'il fallait ouvrir un parachute... C'est ma seconde surprise et malgré l'arrêt assez brutal, c'est confortable... Je plane... On fait des tours... Stéf est très prévenant et me demande implicitement si je suis rassuré et si il peut nous faire tourner comme dans une attraction de foire... C'est bien sympa, mais je préfère le moment où il me laisse les commandes... Je retrouve les sensations du parapente... La vie est belle... Il reprend les commandes pour l'atterrissage...et nous place face au vent...me fait atterrir sur le cul pour éviter les entorses... J'ai le sourire... et je m'aperçois une fois assis dans la voiture que mes jambes tremblotent légèrement (mais pas de peur !) Il est 18h passé lorsque je rentre chez mes parents... Je suis encore un peu hagard... Pourtant j'ai cette pensée : Ce n'était pas aussi intense que je m'y attendais... C'est vrai, je m'imaginais que faire le grand saut serait un peu comme l'ultime limite de l'instinct de survie... Je me rend compte que dans la vie, ce qui me remue le plus... Ce qui reste, ce qui prend au bide jusqu'au bout des extrémités de mon être... C'est quand j'aime... Sans doute parce que j'aime à mourir ;)

à bientôt pour de nouvelles aventures, et merci encore à ceux qui sont à l'origine de ce saut !

28 mars 2010

J'y pense encore...

En attendant une nouvelle ère...
Encore j'espère, je m'imagine...
Toi, belle ondine me soutenant...
Moi, inconscient en haut des vagues...
Portant ta bague à l'annulaire...
De quoi j'ai l'air en t'embrassant ?

Tu m'appartiens tel mon reflet...
Comme les couplets de tes chansons...
Qui resteront sans mon avis...
Jusqu'à la nuit dans mon cerveau...
Ensuite sous l'eau tu partiras...
Mais dans tes bras toujours suis tien...

23 mars 2010

L'amour c'est la clé...

Une larme s'est invitée au coin de mon œil... Je ne pleure plus, par principe... Pourtant sa visite m'a fait un bien fou... Tout ça pour dire : l'amour c'est la clé !!! (de mon point de vue)
Je serais vraiment heureux de m'autoriser à nouveau le luxe de pouvoir pleurer... Mais mon cœur et en grève illimité...et les négociations sont difficiles... cependant, ce geste de sa part en appelle un autre de la mienne...
La poésie, les mensonges, le sexe, l'alcool, l'argent, le rêve, l'altruisme, la colère, les mots, la musique... peut importe la voix que l'on choisit pour accéder à l'amour... On y vient... Et c'est ce qui nous rend si humain... C'est notre seule chance !!!

http://www.youtube.com/watch?v=pAIKznMPXUk&feature=related

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21 mars 2010

vroum...vroum...

Depuis que je vis seul...depuis que je n'ai à m'occuper que de moi...je ressens le besoin d'épanouissement comme une urgence...
J'ai un boulot qui me convient...et un projet qui tient la route...
Je me suis promis de démarrer mon entreprise dans l'année, de continuer d'écrire, d'avoir une moto, de devenir assez courageux pour séduire à nouveau...et enfin, être assez humble pour montrer ce que je suis et pas seulement ce que je voudrais être...
J'ai la moto...sur laquelle j'ai passé l'après midi comme un chien ayant sa tête à la fenêtre d'une voiture ^_^
Je pense être en mesure de commencer mon activité parallèle courant avril...le temps de m'équiper...
La chaleur et le printemps arrivant, je sens mon corps apte à ressentir du désir...c'est un bon début ^_^
Et enfin...le poème de William Ernest Henley se terminant par << je suis le maître de mon destin : je suis le capitaine de mon âme >> inspire ma muse et je vous propose à mon tour un petit texte...

J'ai rencontré tôt ce matin...
Un homme qui se disait guerrier...
Toute sa vie, glaive à la main...
Toute sa vie, un bouclier...

D'une assurance légendaire...
Et d'une volonté farouche...
Bien entraîné, il était fier...
Que jamais personne ne le touche...

Après m'avoir conté sa vie...
Ses victoires et ses nobles causes...
Ce solitaire est reparti...
Me laissant seul avec ma prose...

Triomphant héros invincible...
L'imaginaire mit en valeur...
Le fait qu'il était une cible...
Un champion quand viendra son heure...

Mais c'est en fin d'après-midi...
Que mon âme perçut la lumière
En voyant un homme étourdi...
S'écrouler nu dans la poussière...

Le corps gravé de cicatrices...
Des plaies à vif, les lèvres sèches...
Il pouvait avoir tous les vices...
Il méritait un peu d'eau fraîche...
   

A son réveil je pouvais lire...
La gratitude dans son regard...
Sa farouche volonté de vivre...
Ainsi qu'un passé dans le noir...

Il ne me conta pas sa vie...
Mais me parla des êtres chers...
De ses amours, de ses amis...
Des joies passées au goût amer...

Heureux le temps d'un souvenir...
Abattu la seconde qui suit...
Je sentis le temps d'un sourire...
Qu'il avait vraiment tout compris...

Car bien heureux, qui comme Achille...
Ressent la flèche d'être imparfait...
Puisque la vie semble futile...
Lorsqu'on meurt seul sans moindre plaie...


à bientôt...

1 mars 2010

une histoire qui commence comme ça...

Le jeune homme monta dans le train et s'assit sur l'une des rares places qu'il restait. Son regard se posa sur celui de sa voisine et un sourire vint lui réchauffer le cœur. Lorsqu'il reprit conscience de son individualité, il fût gêné de voir qu'il prenait trop de place. Il rassembla au mieux ses affaires, et abaissa l'accoudoir entre elle et lui.
-Ça ne vous déranges pas ?

-Non, non!
Silence.
-Vous aussi vous allez jusqu'à Brive ?
-Non, je m'arrête à Aurillac!
-Ah...c'est dommage...
Silence.
-Moi c'est Jérémie, et vous ?
-Perrine!
-C'est vrai ? j'avais imaginé un prénom plus joli...comme Alwena...ou Ludivine...
Silence.
-C'est débile...je suis sûr que j'ai dû croiser des dizaines de Ludivines moches comme des poux...Mais je me dis qu'une Ludivine a forcément du charme... une Perrine par contre... enfin, vous ça va... c'est pas Ludivine votre deuxième prénom ?
-Je dois prendre ça pour un compliment ?
-Euh, oui...
Silence.
-Et Jérémie, ça vous inspire quelque chose à vous ?
-Je sais pas...
-Un gros lourd qui sent la transpiration et le chien mouillé ?
-Non, non...
-J'ai de la chance, vous avez le nez bouché...
Le jeune homme avait accompagné cette dernière phrase d'un sourire communicateur. La jeune femme sourit  sans rien dire mais détourna le regard un peu gênée de partager un moment de complicité avec un inconnu.
-J'ai entendu dire, que pour une femme, une journée sans plaire est une journée de perdu...C'est vrai ?
-Sûrement...
-Et bien, si les Aurillaquois vous font perdre votre temps, je peux vous laisser mes coordonnées...
-C'est gentil, mais il y a déjà quelqu'un qui s'occupe très bien de moi...
-Oui, ça se voit...
Silence
-Ca nous empêche pas de faire connaissance ? à moins que ça ne vous gêne...
-Non, c'était juste pour vous prévenir...Ce n'est pas la peine d'essayer de me draguer !
-Vous savez, j'avais peu d'espoir de vous revoir un jour lorsque j'ai commencé à vous parler... En fait, c'était surtout pour ne pas avoir de regrets... Alors, vous faites quoi sur Aurillac ?
-Je suis infirmière, et vous vous faites quoi dans la vie ?
-J'ai réussi à m'évader de prison il y a 5 mois et je construis des maisons en rondins de bois...quelque part entre Brive et Tulle...
-C'est bien ça, vous avez des photos ?
 -Non, pas sur moi... Mais je peux vous en envoyer par e-mail si ça vous intéresse...
-Oui, bien sûr...
La jeune femme jeta un regard autour d'elle comme pour se rassurer qu'elle n'était pas seule avec un taulard en cavale, et arrêta ses jolis yeux noisette sur une des vitres couverte d'une épaisse couche de condensation.
 -Et c'est pas vrai... Je n'ai jamais fait de prison...mais c'est juste que tout le monde me sort "c'est bien ça" quand je leur dis ce que je fais... Je pourrais être un serial killer, dès que je dis "je construis des maisons en rondins de bois", on me dit "c'est bien ça"...
 -C'est parce que c'est joli, c'est un peu un rêve d'avoir une maison en rondins...
 -Sûrement... cela dit, c'est vrai que dans La petite maison dans la prairie, tout le monde avait toujours l'air d'être heureux...même la petite fille qui se pète la gueule au début, dans le générique...
 -Ça fait longtemps que vous faites ça ?
-Depuis octobre l'année dernière... Et sinon, c'est comment la vie à Aurillac ? Je veux dire...à part faire du ski l'hiver, aider les gens qui souffrent et être un fantasme pour 90% des hommes, vous faites quoi ?
-Je sors avec des amis ou avec mon copain...Je fais aussi un peu de jardinage...
-Je me suis planté... J'aurais du me réincarner en carotte ou en salade, j'aurais eu plus de chance de toucher vos lèvres...
-Vous n'abandonnez pas facilement, hein...
-Je me fais un devoir de faire savoir à une femme lorsqu'elle est belle...Après, je suis peut être pas très pédagogue ou diplomate...mais si vous pouvez quitter ce train avec la certitude d'être un grain de riz dans un bol d'éthiopien, justice aura été faite...
-C'est gentil...
Silence.
Le jeune homme s'aida de son ami présent pour rompre le silence.
-Au fait, voici Alex...S'il y a une personne sur Brive qu'il faut connaitre c'est lui... J'ai de la chance...et vous aussi !
-Bonjour...
-Bonjour...
Les compétences relationnelles du nouvel intervenant permirent une discussion encore plus décontractée et bientôt la bonne humeur gagna tout le wagon. Le pouvoir de l'amour pouvait se voir aux yeux des initiés. Quelques minutes plus tard, Perrine descendit du train avec les coordonnnées d'Alex et de Jérémie...non sans avoir laisser son e-mail à Jérémie "pour les photos"...

28 février 2010

le miel et le bourdon...

un certain A. EINSTEIN aurait dit : « Si l’abeille disparaissait de la surface     du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre »
Bon, c'est certainement pas vrai, puisqu'il exite d'autres insectes polinisateurs...et que les céréales sont polinisées par le vent...mais tout de même, les problèmes que connaissent actuellement les abeilles sont très préoccupants... Frelon asiatique, pesticides...  A qui la faute ?

Je veux transmettre l'avis d'un certain Gilles, vétérinaire, apiculteur amateur mais surtout biologiste depuis quarante ans.

Pour lui, il existe dans le monde animal des principes métaboliques fondamentaux communs comme la production d'énergie, les mécanismes de défenses, le rôle de l'eau...


L'abeille, et surtout l'abeille domestiquée devant produire pour l'apiculteur en plus de la ruche, fait office d'un sportif de haut niveau dans le monde animal...avec les besoins nutritionnels qui en découlent...
Aussi, le syndrome d'effondrement des ruches viendrait plus selon lui de carences en
oligo-éléments (monocultures, appauvrissement de la diversité de la flore ne permettant pas un apport équilibré), d'une mauvaise qualité de l'eau (l'eau de rosée, et les eaux de ruissellements imprégnées d'insecticides et de pesticides persistants) et d'une pollution électromagnétique de l'environnement proche (antennes relais, noeuds de Hartmann)...

Alors, humains, faut-il mieux aider la Nature à restaurer la biodiversité ? ou bien essayer de mieux s'occuper de nos animaux domestiqués ?

10 février 2010

un coup de poing dans la gueule...m'aurait moins toucher !

Qu'il est dur d'affronter l'absurdité de la bêtise humaine... Ce serait se voiler la face que de renier la part d'humanité dans les actes de barbaries, les meurtres, les viols... Comment répondre à cette violence ? Faut-il laisser s'exprimer la haine, la folie du coeur ? Faut-il se soumettre à la peur ? Faut-il ne rien faire ? Faut -il pardonner ? Un côté humain appelle à la vengeance mais risque de détruire notre être au profit de cette violence... Un autre côté humain appelle à fuir la réalité mais la réalité continue sans nous et cette violence se développera sans obstacles... Un autre côté humain appelle à ne pas réagir mais c'est prendre le risque de ne plus avoir d'émotions, de n'être plus qu'un individu raisonnable et seulement raisonnable... Un autre côté humain appelle au pardon et à l'amour pour faire changer les auteurs de ces violences mais comment peut-on vraiment aimer ces gens... Faire semblant de les aimer, se persuader de leur avoir pardonné leurs actes, se satisfaire de l'idée qu'ils sont "désolés et reconnaissent leur tort" sans savoir ce qu'ils ressentent, cela risque de ressembler à une fuite de la réalité...

Non, il ne m'est rien arrivé ! Mais je me suis mis à la place de celui à qui ça arrive et j'en suis sorti déboussolé...
Le bien, le mal, le vrai, le faux, la sagesse... Tout ça s'est envolé en l'espace d'une seconde...
J'espère ne jamais avoir à répondre à ces questions...

7 février 2010

Un amour de Bibicoc...

Ce week end, je suis rentré sur Pessac pour faire un petit coucou à mes parents... Tony, fustier lui aussi, a voulu profiter de l'occasion pour monter dans ma 2cv jusqu'à Bergerac... Je suis parti à 18h de Brive et les soucis n'ont pas tardé à arriver...
Tout à commencer à la tombée de la nuit, lorsque sur la route entre Brive et Périgueux, j'ai compris pourquoi il ne faut pas mettre de produit anti-pluie du côté intérieur : au bout de quelques temps, le produit forme un corps gras ! Un corps gras qui lorsqu'on le frotte avec un chiffon propre, s'étale à l'infini ! Et le must, c'est qu'éclairé par une lumière directe (telle que des phares de voitures arrivant en face, par exemple), ça devient tout opaque et on n' n'y vois plus rien du tout !!!
Heureusement,  il y a Dédé... J'ai pu m'arrêter et nettoyer mon parbrise... C'était libérateur et salvateur en même temps... Et cerise sur le gateau : j'ai eu droit à des cookies tout choco maison... Merci Dédé !
Mais les péripéties ne faisaient que commencer... Sur la route entre Périgueux et Bergerac, sous pluie battante, mes essuies glaces et mes phares ont décidés d'un commun accord...de s'arrêter de fonctionner ! Oh, je l'ai vu arrivé, ce fut progressif... Mais sur une nationale inconnue et non éclairée, je ne savais pas où m'arrêter en sécurité... Alors j'ai continué à rouler, éclairé par les feux des voitures derrière moi, qui ne tardaient pas à me doubler vu ma vitesse de tortue (voire d'escargot), jusqu'au premier parking... Là, j'ai tenté de diagnostiquer la panne avec pour seul lumières celles du téléphone portable de Tony et du mien... Ma seule piste était une batterie faible (11,5 V)... Pourtant, l'alternateur chargeait la batterie... D'ailleurs, après quelques secondes à l'arrêt, les lumières et les essuies glaces fonctionnaient impeccables... En revanche, le démarreur ne donnait plus aucun signe de vie...  En poussant, Bibicoc démarra au poil... Les pleins phares à nouveau opérationnels, essuie-glaces idem... Je reprend la route et quelques kilomètres plus loin, rebelotte... Je me refais peur et décide de regarder une nouvelle fois sous le capot... Là, je m'apperçois qu'une des cosses de l'alternateur tient mal... Je la resserre et c'est magique, tout redevient normal ! Je suis arrivé vers minuit à Pessac... 6h de route, what's the fuck !!!
Le reste du week end c'est très bien passé et j'en ai profité pour bichonner ma 2cv...
J'ai fait ma vidange, resserré une cosse de la bobine qui tenait mal, réparer et refixer le klaxon, et recoller un bout de capote...
Retour dimanche en 3h de route, avecune Bibicoc doppée à l'éthanol ^_^

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